Le mardi 24 septembre 2024, la salle Paul Gui Dibo de la mairie de Duékoué, dans la région du Guémon, a été le cadre du lancement officiel d’un projet d’envergure visant à autonomiser les femmes locales. Ce projet, baptisé “Renforcement de la résilience des femmes et des filles face aux effets du réchauffement climatique et aux défis liés à l’accès à la terre”, est une initiative conjointe du Réseau Action Justice et Paix (RAJP) et de l’ONG Bonne Action, financée par l’Ambassade du Canada via le Fonds canadien d’initiatives locales.
Un projet pour l’autonomisation des femmes face au climat
Le projet vise à améliorer la résilience des femmes et des filles de la région, en leur offrant des outils pour surmonter les effets du réchauffement climatique et les défis liés à l’accès à la terre. Il inclut des formations sur de nouvelles techniques agricoles, telles que la culture hors sol, ainsi que des solutions digitales pour la commercialisation des produits.
Toua Bi Kalou Célestin, président de l’ONG Bonne Action, a expliqué que ce projet cible 75 femmes issues de trois localités de Duékoué, à savoir Duékoué ville, Bahé Bloan et Tahably Glodé. Ces femmes bénéficieront de formations sur les techniques agricoles innovantes et d’un accompagnement en vue de leur autonomisation économique.
Un appel à l’unité et à la durabilité
Lors de la cérémonie de lancement, Amandine Gbadé, présidente nationale du RAJP, a invité les communautés locales à s’impliquer activement dans ce projet pour renforcer la paix et la cohésion sociale, en soulignant l’importance de la solidarité face aux changements climatiques.
Le Secrétaire général de la préfecture de Duékoué, Goore Bi Tibé, représentant le préfet de région, a également encouragé les bénéficiaires à s’approprier ce projet. « Ce projet est une opportunité pour vous de prendre en main votre avenir et d’assurer votre autonomie économique », a-t-il déclaré.
Ce projet marque une étape cruciale dans le processus de transformation socio-économique de la région du Guémon. En renforçant la résilience des femmes face aux défis climatiques et en leur facilitant l’accès à la terre, il contribue non seulement à leur autonomisation mais aussi au développement durable de la région.
Avec une participation active des autorités locales et un soutien de la communauté internationale, cette initiative montre que l’autonomisation des femmes est un vecteur essentiel pour le progrès et la durabilité en Côte d’Ivoire.
Jérôme Blaha
